Traitement médical
Le traitement concerne ici une diverticulite non compliquée c'est-à-dire comme nous l'avons vu précédemment, une diverticulite ne présentant pas d'abcès ou bien entendu une perforation.
Le traitement concerne ici une diverticulite non compliquée c'est-à-dire comme nous l'avons vu précédemment, une diverticulite ne présentant pas d'abcès ou bien entendu une perforation.
Deux tableaux peuvent être proposés :
- soit le traitement peut être réalisé à domicile,
- soit il nécessitera une hospitalisation.
Il est recommandé de proposer une hospitalisation en cas de signes cliniques associant des douleurs abdominales inportantes et lorsqu'une hydratation orale est impossible. Bien entendu une hospitalisation sera nécessaire chez les patients plus fragiles, en particulier les sujets âgés.
Lors d'une prise en charge à domicile, il est recommandé de maintenir une hydratation orale mais d'interrompre toute prise alimentaire solide lors des 48 premières heures. L'amélioration des symptômes doit être rapide (dans les 48 premières heures). Si cela n'est pas le cas, une hospitalisation est nécessaire. Le traitement à domicile associera en première intention une antibiothérapie par pénicillines A + inhibiteur de bêta-lactamase (Augmentin°: 1 g matin, midi et soir) durant 7 à 10 jours.
S'il existe une allergie à ce type d'antibiotique une association fluoroquinolone (Ciflox°) et métronidazole (Flagyl°) est recommandée.
Si une hospitalisation est nécessaire le même schéma thérapeutique est réalisé mais par voie veineuse associant une hydratation et la reprise alimentaire pourra être débutée plus tardivement lorsque les douleurs sous antibiotiques auront disparu.
La reprise alimentaire, lorsqu'elle est débutée, repose sur un régime sans résidu qui sera poursuivi selon les recommandations de votre médecin pendant 2 à 4 semaines.
- soit le traitement peut être réalisé à domicile,
- soit il nécessitera une hospitalisation.
Il est recommandé de proposer une hospitalisation en cas de signes cliniques associant des douleurs abdominales inportantes et lorsqu'une hydratation orale est impossible. Bien entendu une hospitalisation sera nécessaire chez les patients plus fragiles, en particulier les sujets âgés.
Lors d'une prise en charge à domicile, il est recommandé de maintenir une hydratation orale mais d'interrompre toute prise alimentaire solide lors des 48 premières heures. L'amélioration des symptômes doit être rapide (dans les 48 premières heures). Si cela n'est pas le cas, une hospitalisation est nécessaire. Le traitement à domicile associera en première intention une antibiothérapie par pénicillines A + inhibiteur de bêta-lactamase (Augmentin°: 1 g matin, midi et soir) durant 7 à 10 jours.
S'il existe une allergie à ce type d'antibiotique une association fluoroquinolone (Ciflox°) et métronidazole (Flagyl°) est recommandée.
Si une hospitalisation est nécessaire le même schéma thérapeutique est réalisé mais par voie veineuse associant une hydratation et la reprise alimentaire pourra être débutée plus tardivement lorsque les douleurs sous antibiotiques auront disparu.
La reprise alimentaire, lorsqu'elle est débutée, repose sur un régime sans résidu qui sera poursuivi selon les recommandations de votre médecin pendant 2 à 4 semaines.
Traitement chirurgical
Une intervention chirurgicale ou radiologique est nécessaire s’il n’y a pas de réponse au traitement antibiotique seul.
Une résection du segment atteint est préconisée.
Etant donné que la réanastomose immédiate présente des dangers de complications, une colostomie temporaire est plus souvent nécessaire.
Il est nécessaire alors de procéder à une seconde intervention chirurgicale, plusieurs semaines plus tard, dans le but de fermer la stomie et de réanastomoser le colon au rectum.
La complication la plus fréquente est un abcès intra-abdominal plus ou moins volumineux. Cet abcès peut secondairement perforer dans un viscère voisin, établissant ainsi une fistule.
Une péritonite peut également apparaître, soit par perforation secondaire d’un abcès péri-diverticulaire, soit par perforation directe dans la cavité péritonéale.
L'infection du diverticule va donc évoluer rapidement vers la formation d'un abcès plus ou moins important qui peut diffuser dans le péritoine entraînant alors une péritonite. C'est pour cela que la prise en charge initiale doit-être rapide afin d'éviter toutes complcations.
Une intervention chirurgicale ou radiologique est nécessaire s’il n’y a pas de réponse au traitement antibiotique seul.
Une résection du segment atteint est préconisée.
Etant donné que la réanastomose immédiate présente des dangers de complications, une colostomie temporaire est plus souvent nécessaire.
Il est nécessaire alors de procéder à une seconde intervention chirurgicale, plusieurs semaines plus tard, dans le but de fermer la stomie et de réanastomoser le colon au rectum.
La complication la plus fréquente est un abcès intra-abdominal plus ou moins volumineux. Cet abcès peut secondairement perforer dans un viscère voisin, établissant ainsi une fistule.
Une péritonite peut également apparaître, soit par perforation secondaire d’un abcès péri-diverticulaire, soit par perforation directe dans la cavité péritonéale.
L'infection du diverticule va donc évoluer rapidement vers la formation d'un abcès plus ou moins important qui peut diffuser dans le péritoine entraînant alors une péritonite. C'est pour cela que la prise en charge initiale doit-être rapide afin d'éviter toutes complcations.
Une chirurgie "prophylactique", c'est à dire pour prévenir les récidives, après une première poussée de diverticulite associant des signes de gravité au scanner abdominal ou après plusieurs épisodes, peut-être proposée.
Chez les patients de moins de 50 ans, il existe un risque plus élevé de récidive dans le temps, et une chirurgie prophylactique peut-être discuté avec le patient.
Chez les patients de moins de 50 ans, il existe un risque plus élevé de récidive dans le temps, et une chirurgie prophylactique peut-être discuté avec le patient.
Existe-t-il une prévention médicale après une diverticulite ?
Il existe un risque de récidive qui varie de 13 à 40 % selon les études.
Il semble, même si cela n'a pas été confirmé par les études, qu'il serait bénéfique de modifier la proportion en fibres du régime alimentaire afin d'obtenir la quantité recommandée dans l'alimentation de l'ordre de 30 g par jour.
En effet, nous avons bien vu que c'est la pauvreté en fibres alimentaires dans l'alimentation des pays occidentaux qui est responsable de la formation des diverticules.
Attention, le régime sans résidu est conseillé après une diverticulite et uniquement pendant 2 à 4 semaines. Ce régime sans fibre n'est pas à poursuivre par la suite puisqu'après l'alimentation doit comporter 30 g de fibre par jour pour augmenter la taille des selles.
La mise en place d'un antiseptique tous les mois pendant sept jours n'a jamais montré sur le plan scientifique une réelle efficacité mais cette pratique thérapeutique peut être proposée par votre médecin.
En revanche il a été bien démontré que chez les patients ayant un antécédent de diverticulite, l'utilisation de corticoïdes et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens est plus à risque.
L'utilisation de ces molécules doit donc être discutée au cas par cas dans ce contexte.
Il existe un risque de récidive qui varie de 13 à 40 % selon les études.
Il semble, même si cela n'a pas été confirmé par les études, qu'il serait bénéfique de modifier la proportion en fibres du régime alimentaire afin d'obtenir la quantité recommandée dans l'alimentation de l'ordre de 30 g par jour.
En effet, nous avons bien vu que c'est la pauvreté en fibres alimentaires dans l'alimentation des pays occidentaux qui est responsable de la formation des diverticules.
Attention, le régime sans résidu est conseillé après une diverticulite et uniquement pendant 2 à 4 semaines. Ce régime sans fibre n'est pas à poursuivre par la suite puisqu'après l'alimentation doit comporter 30 g de fibre par jour pour augmenter la taille des selles.
La mise en place d'un antiseptique tous les mois pendant sept jours n'a jamais montré sur le plan scientifique une réelle efficacité mais cette pratique thérapeutique peut être proposée par votre médecin.
En revanche il a été bien démontré que chez les patients ayant un antécédent de diverticulite, l'utilisation de corticoïdes et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens est plus à risque.
L'utilisation de ces molécules doit donc être discutée au cas par cas dans ce contexte.

