L'alimentation est l'une des clés pour maîtriser un syndrome de l'intestin irritable. Mais les symptômes fluctuent... Quel est le régime alimentaire adéquat en dehors des périodes de crise?
Intestin irritable: deux phases pour une maladie
S'il n'est en général pas grave, le syndrome de l'intestin irritable entraîne néanmoins une diminution sérieuse de la qualité de vie. Celle-ci ne provient pas uniquement des symptômes eux-mêmes, mais aussi de leur côté imprévisible. En effet, les personnes atteintes de SII vivent souvent des jours, voire des semaines sans présenter de symptômes particuliers. Il faut savoir s'adapter... Trop souvent, les patients ont une idée du régime alimentaire (très restrictif) à suivre pendant les crises, mais ne savent pas très bien comment éviter les crises. Il existe pourtant des conseils.
Un régime de croisière pour le syndrome de l'intestin irritable, hors périodes de crise
Voici les règles principales pour bien se nourrir quand on souffre d'un syndrome de l'intestin irritable sans mettre son transit en danger. Les féculents, les viandes de toutes sortes, les produits laitiers, les fruits et les légumes sont, a priori, permis. Il faut simplement, au sein de ces différents groupes, faire les bons choix:
- Légumes et fruits: privilégier les fibres douces, qui vont stimuler le transit sans irriter l'intestin. Coeur de laitue, carottes râpées et légumes cuits pelés et épépinés (sauf les choux vert, frisé et rouge) sont conseillés, les crudités doivent être limitées sans être interdites selon la tolérance.
- Féculents: riz, pâtes, pain blanc, pommes de terre sont tous permis, sauf les céréales complètes (ou alors à très petite dose si la tolérance individuelle le permet).
- Viandes, poissons et oeufs: ils ne posent en général aucun problème.
- Produits laitiers: il est déconseillé de les supprimer complètement parce qu'ils sont une source précieuse de calcium. Préférez les laitages les plus digestes: yaourts et fromages à pâte dure.