La constipation : diagnostic, causes, symptômes, prévention et traitement

1.5.11

Qu’est ce que la constipation ?


La constipation est assez souvent due à un ralentissement du transit du bol alimentaire dans le tube digestif et en particulier au niveau du côlon et du rectum. Elle est définie par un nombre de selles inférieur à 3 par semaine. Généralement, la personne se plaint de selles déshydratées, d'efforts à la défécation, d'une sensation d’évacuation incomplète. La constipation s’accompagne souvent de ballonnements, de douleurs abdominales et même de diarrhées, ou plus exactement de "fausses diarrhées". 

Quelles en sont les causes ?


C’est une affection fréquente qui prédomine chez les femmes, et elle est due en grande partie au mode de vie actuel : sédentarité, alimentation pauvre en légumes, fruits et fibres...
Mais d'autres causes (parfois liées à une maladie précise) sont possibles et doivent être recherchées par le médecin.

Avant de qualifier une constipation de "fonctionnelle" (liée à l'alimentation, mode de vie...), il faut envisager d'éventuelles origines organiques locales intra ou extra intestinales : un obstacle, un rétrécissement (tumeur du côlon, tumeur gynécologique …), ou une cause générale métabolique ou hormonale (thyroïdienne). Parfois, une cause organique rectale ou anale pourra être diagnostiquée grâce à un examen clinique simple et au toucher rectal. Une constipation peut aussi être due à la prise de certains médicaments (neuroleptiques, anti-acides...).

En cas de constipation soudaine, généralement douloureuse, accompagnée parfois de fièvre, Le médecin recherche aussi bien sûr une éventuelle urgence chirurgicale (une occlusion intestinale aiguë, une infection intestinale, une péritonite…) qui nécessite l'avis d'un chirurgien.

En fonction des symptômes, le médecin pourra prescrire certains examens complémentaires : coloscopie, anuscopie, rectoscopie. 

Les constipations occasionnelles


La constipation de la grossesse et celle occasionnée par les voyages, sont fréquentes de même que l’apparition d’une constipation due à un changement de régime.

Rester plusieurs jours sans aller à la selle est parfois bien supporté. Ce qu’il faut éviter ce sont les complications et à terme une constipation chronique. Dans ces cas-là, la prise de laxatifs doux est très efficace.

Les complications de la constipation


En raison de la constipation, on risque de souffrir d’hémorroïdes, c'est à dire l'augmentation de volume et l'inflammation de vaisseaux entourant le sphincter de l’anus. Elles peuvent contribuer à l’aggravation de la constipation en créant par leur volume un obstacle mécanique à la défécation.

Des fissures anales peuvent aussi apparaître : elles sont dues aux efforts de défécation, elles n’aident pas à soulager la constipation.

Le fécalome est quant à lui fréquent surtout chez le sujet âgé ou chez les personnes prenant des neuroleptiques : les selles s’accumulent à l'intérieur du rectum, et ont alors de plus en plus de mal à être évacuées.

La maladie des laxatifs


Il s'agit d'une constipation secondaire à la prise répétée de laxatifs contenant des substances à risque telles que la phénolphtaléine, les anthraquinones… Des plantes comme le séné, la bourdaine contiennent ces substances et favorisent une colite, c'est-à-dire une inflammation chronique du côlon. Mais, attention tout de même à ne pas paniquer dès la prise d'un laxatif, car ce problème ne survient qu'après des prises prolongées et importantes de ces substances.
Donc, gare aux plantes (tisanes, gélules…) qui sont censées soigner la constipation : certaines peuvent être néfastes, à la longue. Le mieux est de demander conseil au médecin ou au pharmacien.

Le traitement de la constipation


En cas de maladie spécifique (endocrinienne, tumorale...), le médecin commence par prendre en charge ces problèmes.

Pour traiter une constipation fonctionnelle, il faut tout "rééquilibrer" : accélérer le transit intestinal, augmenter le volume des selles, rétablir le réflexe exonérateur, le tout sans irriter le colon. Il convient d’avoir une hygiène de vie et surtout une alimentation correcte :
> Manger beaucoup de légumes et de fruits crus ou cuits, car ils contiennent des fibres qui augmentent le volume du bol alimentaire,

> Boire régulièrement tout au long de la journée.

> Faire un minimum d’exercice physique, et en particulier faire travailler les muscles abdominaux pour faciliter la défécation.

> Des micro-lavements ou suppositoires peuvent être prescrits : ils augmentent la pression dans le rectum, redonnent la sensation de besoin d’aller à la selle et aident au rétablissement du réflexe exonérateur.

> Le son augmente le volume des selles en absorbant l’eau et accélère le transit ; cependant, il
n’est pas toujours bien supporté par ces patients qui par définition ont une muqueuse digestive fragile.

> De nombreux laxatifs doux sont en vente dans le commerce : l’huile de paraffine qui n’est pas digérée, lubrifie le tube digestif et donc facilite le transit ; les mucilages qui absorbent l’eau, gonflent et augmentent le volume des selles ; le lactulose qui stimule le péristaltisme intestinal, c'est-à-dire augmente les mouvements de l’intestin et accélère le transit du bol alimentaire.

Nos conseils


> En cas de constipation et si vous prenez des médicaments, renseignez-vous sur l'éventuelle responsabilité de ces produits pharmaceutiques (lisez la notice, demandez au pharmacien, au médecin).

> Si vos médicaments peuvent être responsables d'une constipation, ne les arrêtez pas de vous-même. Cette décision peut être risquée. Discutez-en avec votre médecin.

> En cas de constipation soudaine, le mieux est de consulter.

> Le médecin généraliste peut prendre en charge un problème de constipation, le médecin spécialiste éventuellement consulté est le gastro-entérologue




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