La rectocolite hémorragique (R.C.H.) est une maladie inflammatoire du côlon et du rectum de cause indéterminée. Elle évolue par poussées et se manifeste par des douleurs, des diarrhées et des hémorragies rectales.
Le traitement de la rectocolite hémorragique est souvent difficile et repose sur des associations de divers médicaments (acide 5-aminosalycilique, corticoïdes, immunosuppresseur et ciclosporine).
Après des essais positifs avec l’infliximab dans une affection digestive proche, la maladie de Crohn, une équipe internationale a testé ce médicament dans la R.C.H. L’infliximab est une molécule issue du génie génétique qui inhibe l’action d’une substance naturelle impliquée dans l’inflammation, le T.N.F.-alpha.
728 malades atteints d’une R.C.H. rebelle au traitement classique ont été inclus dans ces essais cliniques, la moitié ayant reçu le nouveau médicament par voie intraveineuse et l’autre moitié un placebo (produit inerte présenté de la même façon que l’infliximab).
Le traitement a été semble-t-il bien toléré. Il s’est de plus révélé efficace avec une diminution des signes cliniques de la maladie dans environ les deux tiers des cas avec l’infliximab, contre un tiers des cas seulement avec le placebo.
De nouveaux essais seront nécessaires avant une large diffusion de l’infliximab dans cette maladie. Il s’agira de définir le meilleur protocole d’utilisation de l’infliximab dans la R.C.H., de déterminer les associations médicamenteuses synergiques et de mieux évaluer les risques à long terme de ce nouveau médicament.
Après des essais positifs avec l’infliximab dans une affection digestive proche, la maladie de Crohn, une équipe internationale a testé ce médicament dans la R.C.H. L’infliximab est une molécule issue du génie génétique qui inhibe l’action d’une substance naturelle impliquée dans l’inflammation, le T.N.F.-alpha.
728 malades atteints d’une R.C.H. rebelle au traitement classique ont été inclus dans ces essais cliniques, la moitié ayant reçu le nouveau médicament par voie intraveineuse et l’autre moitié un placebo (produit inerte présenté de la même façon que l’infliximab).
Le traitement a été semble-t-il bien toléré. Il s’est de plus révélé efficace avec une diminution des signes cliniques de la maladie dans environ les deux tiers des cas avec l’infliximab, contre un tiers des cas seulement avec le placebo.
De nouveaux essais seront nécessaires avant une large diffusion de l’infliximab dans cette maladie. Il s’agira de définir le meilleur protocole d’utilisation de l’infliximab dans la R.C.H., de déterminer les associations médicamenteuses synergiques et de mieux évaluer les risques à long terme de ce nouveau médicament.
