Cancers,
pathologies liées à l'alcool ou aux virus de l'hépatite B et C,
maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (dont la maladie de
Crohn et la rectocolite hémorragique), urgences digestives, reflux
gastro-oesophagien, troubles fonctionnels intestinaux, affections
proctologiques... On recense plus de 800 maladies digestives.
De nombreux facteurs de risque influencent ces maladies : les agents infectieux, les modes de vie (précarité, alcool, tabac, toxicomanie, sexualité, alimentation, surpoids et stress) et l'âge.
Le tube digestif peut être également particulièrement touché dans
d'autres maladies comme l'obésité ou encore les maladies
neurodégénératives (maladie de Parkinson...).
Bien souvent associées à une diminution
de l'espérance de vie et/ou une altération majeure de la qualité de vie
des malades et de leurs proches, les maladies digestives ont un coût
humain et sociétal élevé. Aujourd'hui près de 2 français sur 10 en souffrent. La fréquence de ces maladies devrait encore augmenter dans les années à venir en raison notamment du vieillissement de la population.
Ces 20 dernières années, la prise en charge des maladies digestives a bénéficié d'importants progrès diagnostiques, thérapeutiques ainsi que technologiques avec le développement de l'endoscopie, de la cœliochirurgie et de la chirurgie mini-invasive. Pourtant, beaucoup reste à faire, en particulier au niveau de la recherche actuellement insuffisamment développée, en France, au regard de l'enjeu majeur de santé publique que ces maladies constituent