Douleurs intestinales : douleur de l'intestin, douleur intestinale

10.1.12

Douleur intestinale, ballonnement, trouble du transit... tous ces symptômes qui surviennent sans prévenir, gâchent (trop) souvent la vie des personnes qui en souffrent. Cela concerne environ 20 % de la population, et plus fréquemment les femmes. Cette affection, appelée colopathie fonctionnelle ou côlon irritable, suscite un grand nombre de consultations. Et on doit le reconnaître : il est souvent difficile de trouver le bon traitement pour apaiser ces douleurs.

Il s’agit de troubles au niveau du côlon, c'est-à-dire la partie terminale de l’intestin.

Ils se manifestent par des douleurs, des ballonnements et un transit irrégulier. Bien souvent c’est une anomalie dans le mouvement de contractions du côlon.

Ce « mouvement » est diminué ou augmenté, ce qui entraîne des épisodes de constipation ou de diarrhée, ou les deux en alternance.
Généralement ces symptômes évoluent depuis plusieurs années, sans atteinte grave de la santé. Cependant ce sont des troubles qui gênent, empoisonnent le quotidien des personnes qui en souffrent.

Les colopathies fonctionnelles sont aussi connues sous le terme de côlon irritable, colite spasmodique, ou troubles fonctionnels intestinaux. Le mot « colite » est inapproprié car il n’y a pas d’inflammation de la muqueuse, et le terme « troubles fonctionnels intestinaux » permet de ne pas les limiter seulement au côlon. C’est le trouble le plus fréquent touchant les intestins.

> Qui est touché ?

Près d'un adulte sur cinq est concerné par les colopathies fonctionnelles, mais seulement une personne sur trois prend la peine de consulter un médecin.
Cependant, 50 % des patients qui consultent un gastro-entérologue, souffre de colopathie fonctionnelle. Ce problème touche majoritairement les femmes de moins de 50 ans. Il est plus rare d’avoir des colopathies fonctionnelles après 60 ans.
Dans le hit parade des symptômes désagréables, arrivent les ballonnements, particulièrement après avoir mangé.

Les ballonnements provoquent des douleurs diffuses au ventre qui se gonfle et retient les gaz. Evacuer les gaz ou les selles soulage en partie ces douleurs, mais parfois cela ne suffit pas. Même si le résultat esthétique laisse à désirer, desserrez votre ceinture ou vos vêtements pour les atténuer...

Des épisodes de constipation, alternés par des fausses diarrhées, augmentent les douleurs abdominales. Les fausses diarrhées sont en réalité l’émission de selles dures, propres aux personnes constipées, mais comme elles sont entourées d’une grosse quantité de mucus, elles donnent l’impression liquide d’une diarrhée qui n’en n’est pas une en réalité.

D’autres signes associés à ces désordres intestinaux, peuvent vous gêner. Il s’agit de maux de tête, de palpitations, accompagnés ou non par des brûlures d’estomac et d’éructations.

Les colopathies fonctionnelles n’ont pas de cause réellement organique, ni décelable. La motricité ralentie ou accélérée est un trouble de la fonction, et non un problème organique.

L’évolution est chronique et souvent sous l’influence des facteurs psychologiques. Vous avez par exemple pu remarquer que pendant les vacances, ou les périodes de repos, vous êtes moins ballonnée.

Les situations de stress, les périodes de trop grande fatigue, les soucis financiers, les problèmes personnels et professionnels aggravent les symptômes.

Pour certaines femmes, les colopathies fonctionnelles font malheureusement partie du "package" du syndrome prémenstruel. Elles diminuent ou disparaissent après la survenue des règles.

Votre médecin débutera sa consultation par des questions concernant votre vie, et le niveau de stress auquel vous êtes confronté, surtout si vos désordres ont débuté avec ce stress.

Rapportez à votre médecin traitant toute modification vous concernant, si vous vous sentez déprimée, fatiguée, avez perdu l’appétit, si vous avez des insomnies.

Attention : si vos troubles sont récents, accompagnés de fièvre, si vous avez maigri, ou que les douleurs vous réveillent la nuit, il est important qu’il le sache. De même si vous avez constaté des glaires, voire du sang dans vos selles, car les troubles du côlon irritable ne s’accompagnent d’aucun de ces signes.

Votre médecin vous palpera le ventre. Il doit vérifier sa souplesse, et voir éventuellement quel côté (droit ou gauche) de votre abdomen est sensible à la palpation. Il pourra effectuer un examen gynécologique (pour les femmes), et pratiquer un toucher rectal afin de rechercher une éventuelle cause organique.

S’il le juge nécessaire, il vous prescrira un bilan sanguin, et éventuellement une échographie, voire une coloscopie (ou fibroscopie). Ce dernier examen s'effectue sous anesthésie générale légère. 

Auteur : Ladane Azernour Bonnefoy.
Consultant expert : Docteur Philippe Capelle, gastro-entérologue.

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